Mobilisation contre le COVID-19 : Bulletin d’information n°5 du Député

14 avril - Comme je m’y suis engagé, je publie ici régulièrement les démarches effectuées et les réponses obtenues pour vous accompagner dans la gestion de cette crise sanitaire.

Mes interventions actuelles :

La grave crise sanitaire que nous affrontons appelle des mesures d’urgence sociale, sanitaire, économique, démocratique et éducative allant bien au delà de celles annoncées par le Chef de l’Etat et son gouvernement.

Les députés communistes et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine proposent 75 mesures qui ont vocation à être immédiatement applicables.

Petite vidéo de présentation :

Où en est-on du déploiement de centres de dépistage de proximité, comme ce fut le cas lors de la crise du H1N1 ? C’est la question que je pose ce jour au Préfet de Région, en sachant que des communes se sont portées volontaires pour en accueillir un.

J’ai co-signé une proposition de loi destinée à créer une commission d’enquête de trente membres, chargée d’identifier les dysfonctionnements dans la gestion sanitaire de la crise du coronavirus en France, de les évaluer et d’en tirer les conséquences pour permettre à notre pays d’être en mesure d’affronter, à l’avenir, une autre pandémie.

La crise sanitaire, économique, financière, et environnementale actuelle nous pousse aujourd’hui à revoir de fond en comble toutes les relations que les humains entretiennent entre eux et avec leur environnement. C’est donc l’occasion pour la France de modifier certains de ses engagements internationaux et d’en renforcer considérablement d’autres.

Il n’est pas possible de vivre dans un monde où le système économique et financier qui régit notre planète peut s’effondrer à cause d’un virus, aussi dangereux soit-il. La diplomatie française doit donc impérativement préparer le monde d’après : celui de la résilience, et de la justice démocratique, sociale et écologique.

J’ai saisi en ce sens le Ministre des affaires étrangères.

J’ai travaillé en lien avec le Ministère des Affaires étrangères pour rapatrier nombre de nos concitoyens français qui, face aux fermetures de frontières et aux mesures de confinement engagées dans de nombreux pays, se sont retrouvés bloqués.

J’ai donc participé à faire remonter au ministère de nombreuses situations de Français, dont la quasi-totalité a pu prendre un avion et regagner leur foyer en France.

En première ligne pour prendre soin des habitants, les communes doivent être soutenues ! Avec Céline Brulin, Sebastien Jumel et Hubert Wulfranc nous consultons les maires de Seine-Maritime sur la gestion de la crise sanitaire et ses conséquences sur les finances communales.

Suite à plusieurs interventions, le Préfet a pris un arrêté vendredi autorisant l’accès, sous certaines conditions, aux parcelles des jardins familiaux :

* Une seule personne par parcelle
* Uniquement le matin
* Pour 2 heures consécutives au maximum

Puisque, malgré le confinement et l’impossibilité pour les parents de se rendre en mairie pour procéder aux inscriptions scolaires, le gouvernement maintient sa réforme annuelle de la Carte scolaire, je maintiens pour ma part mes interventions.

Au cours d’une réunion téléphonique constructive avec le Directeur départemental des services de l’Education Nationale, j’ai fait valoir un certain nombre d’arguments plaidant en faveur du maintien des classes envisagées de suppression sur ma circonscription.

En Normandie, 30.000 entreprises ont demandé à bénéficier du dispositif de chômage partiel, pour 272.000 salariés. En Seine-Maritime, ce sont 108.700 salariés pour 11.000 entreprises.

J’ai procédé à un point d’étape avec le Préfet sur l’évolution du dispositif d’indemnisation.

Il m’a été précisé qu’auparavant, l’entreprise faisait une demande d’indemnisation, traitée par les services de l’Etat sous un délai de 15 jours. Avec le nouveau système mis en place, c’est demande automatique avec paiement dans les 5/6 jours. Par ailleurs, l’indemnité forfaitaire est remplacée par une indemnisation proportionnelle au salaire (70 % du brut).

Le propriétaire du journal "Paris-Normandie" vient de saisir le tribunal de commerce dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire.

200 emplois sont en jeu et ce journal appartient à ses salariés et aux Normands qui le lisent chaque matin. Il appartient aux associations, aux forces vives économiques, aux citoyennes et citoyens de notre territoire, il appartient à ceux qui le lisent.

La Seine-Maritime et l’Eure ne peuvent pas devenir un territoire sans presse quotidienne régionale.

Aussi, avec mes collègues parlementaires communistes normands, j’ai demandé à ce que l’Etat, garant du pluralisme, de la démocratie et de la liberté de la presse, place « Paris-Normandie » sous protection nationale, garantissant les emplois et la continuité de l’information plus que jamais indispensable en pleine crise sanitaire.

Vous pouvez nous joindre à ce numéro : 02.32.92.59.11 ou par courriel à cette adresse : jean-paul.lecoq@assemblee-nationale.fr.

En complément, pour prendre connaissance des autres éléments :