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Décidément sous "l’air" Macron, la démocratie respire bien mal...

D 17 octobre 2018    


17 octobre - Décidément sous "l’air" Macron, la démocratie respire bien mal...

L’opération de police organisée dans les locaux de la France Insoumise et les logements privés de plusieurs de ses élus et collaborateurs, d’une dimension visiblement disproportionnée et réservée habituellement au grand banditisme, menée sous l’autorité non pas d’un juge mais d’un Procureur, interroge une nouvelle fois sur le respect des libertés individuelles et collectives sous la Présidence Macron.

Nombre de responsables associatifs et syndicaux en savent déjà malheureusement quelque chose !

Une perquisition qui tombait à point nommé comme pour faire diversion le jour d’un remaniement ministériel qui mettait fin à deux semaines d’un suspense pathétique.

Je condamne ce recours qui me parait excessif à la force publique comme je condamne le traitement différencié dont est la cible la France Insoumise et ses dirigeants.

En effet, aucune des procédures judiciaires ouvertes, et elles sont nombreuses, contre des élus de la République en Marche n’a donné lieu à un tel déploiement de moyens et un tel traitement.

Tous les citoyens doivent être égaux devant la justice et non bénéficier d’un traitement de défaveur en raison de leurs opinions politiques ou syndicales.

Loin de moi l’idée de remettre en cause l’institution judiciaire et encore moins la séparation des trois pouvoirs de notre République à laquelle je suis particulièrement attaché (je dénonce assez l’empiétement de l’exécutif sur le législatif !), sauf que contrairement aux autres situations touchant des organisations politiques comme pour le FN ou le MODEM, où les perquisitions entraient dans le cadre d’une information judiciaire sous l’autorité d’un juge, celle d’hier a été conduite dès le stade d’une enquête préliminaire par un Procureur placé sous l’autorité du ministre de la justice et avec un déploiement de moyens disproportionné.

Pour que cette suspicion de téléguidage politique ne puisse plus avoir lieu, il suffirait de couper le lien entre les procureurs et l’exécutif, ce que ce gouvernement, comme les précédents, se refuse de faire...

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