Point avec la presse autour de la rentrée politique et sociale

4 septembre - Après la conférence des ambassadeurs à Paris mardi, la Fête de la Ville à Gonfreville l’Orcher ce week end, suite de la rentrée politique et parlementaire ce matin avec ma suppléante Nathalie Nail, et les représentants des médias locaux pour aborder le contexte difficile de ce mois de septembre.

Les crises se succèdent et fragilisent nombre d’habitants, et leurs communes. La fabrique des inégalités, mais aussi des profiteurs de crise est en marche, et le gouvernement refuse de prendre les décisions de justice sociale et fiscale qui s’imposent :

➡️ indexation des salaires, pensions et allocations sur l’inflation ;

➡️ imposition des superprofits et des dividendes pour financer les services publics et la transition écologique ;

➡️ blocage des prix des produits de première nécessité et des loyers ;

➡️ renationalisation du secteur de l’énergie pour notamment rétablir les tarifs réglementés ;

➡️ rétablissement de la retraite dès 60 ans ;

➡️ égalité salariale Femmes/Hommes imposée par la loi.

Dans un pays qui consacre un tiers du budget de la Nation aux aides aux entreprises sans contrepartie et 146.500 € par minute à l’armement, tous ces choix sont financièrement possibles, c’est juste une question de volonté politique d’agir en faveur de l’ensemble des citoyens, et pas seulement en faveur des 10% les plus riches.

➡️ L’occasion aussi de faire un tour d’horizon sur de nombreux sujets locaux : des moyens insuffisants pour les écoles, collèges et lycées, jusqu’à la nécessité d’obtenir la transformation de notre Centre Hospitalier en Centre Hospitalier Universitaire, en passant par le combat pour la gratuité des ponts et des péages qui ceinturent notre agglo, ou encore la gratuité des transports en commun.

Et bien sûr la nécessité de penser ensemble la transition écologique de notre zone industrielle à travers des assises réunissant les syndicats, les associations, les chercheurs, les élus locaux. Une démarche qui permet d’éviter des erreurs grossières et inquiétantes comme pour la création du terminal méthanier ou la fermeture de la centrale thermique.