Visite à l’Association internationale de la signalisation maritime (AISM)

9 mars - J’étais invité aujourd’hui à Saint Germain en Laye, siège de l’AISM, à échanger avec cette association internationale de la signalisation maritime. De nombreuses questions posées et beaucoup de réponses obtenues.

J’ai eu la chance de visiter l’Association internationale de signalisation maritime et sa formidable équipe qui travaille jour après jour à l’uniformisation des procédures de sécurité maritime, pour faire en sorte que les phares, balises et tous les éléments nécessaires à un trafic maritime sécurisé soient connus et reconnus par tous et sur toutes les mers et tous les océans.

Cette association va bientôt évoluer pour devenir une organisation intergouvernementale, et j’ai eu la chance d’être le rapporteur de la convention internationale qui a validé ce changement.

Il y a des institutions internationales qu’on ignore parfois un peu trop, mais sans lesquelles les choses seraient bien plus compliquées !

À cette occasion, M. Jacques Manchart, l’une des chevilles ouvrière de cette Association a reçu la médaille du mérite maritime. J’ai tenu à y participer pour le féliciter de son engagement.

Pour voir ou revoir le débat qui s’est tenu à l’Assemblée nationale sur ce thème, voici le lien :

Et pour le débat en commission :

Zoom...

L’AISM est une association technique internationale sans but lucratif, née en 1957 de l’initiative d’une vingtaine de pays pour accroître la qualité de la signalisation maritime. Ouverte à toutes les organisations concernées par le balisage ainsi qu’aux institutions scientifiques, aux fabricants de matériel et aux consultants, elle compte environ 200 membres.

L’AISM veille à aboutir à une harmonisation mondiale des aides à la navigation pour que les mouvements des navires soient plus sûrs, plus rapides et plus économes. Son travail s’organise autour de deux pôles : les conférences et les commissions. Le siège de l’AISM est en France, à Saint-Germain-en-Laye.

Les conférences réunissent l’ensemble des membres tous les quatre ans autour de thèmes traitant des divers aspects de la signalisation maritime. Quatre commissions techniques permanentes réunissent chacune de vingt à quarante experts, deux fois par an. Les travaux de l’AISM se font principalement en langue anglaise, mais ses publications les plus importantes (Guide des aides à la navigation et Guide des services de trafic maritime) ont été publiées en français à la suite de la conférence de Hambourg.