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Reconnaitre enfin la profession de sage-femme pour ce qu’elle est réellement

D 22 février 2022    


22 février - La profession de sage-femme est confrontée à une crise sans précédent, marquée notamment par des difficultés de recrutement dans le secteur public comme dans le secteur libéral.

En cause, une dévalorisation de cette profession qui nécessite un cursus de 5 années d’études, en raison de conditions d’exercice et de rémunérations jugées plus assez attractives au regard de l’engagement professionnel et de l’utilité des sages-femmes dans notre pays.

Les annonces faites la semaine dernière pour les « oubliés du Ségur » suite à leurs nombreuses mobilisations en ont oublié une : le statut des sages-femmes.

Bien que le Code de la Santé publique indique que la profession de sage-femme est une profession médicale, elle est assimilée aux professions paramédicales et rémunérées selon une grille indiciaire nettement inférieure à celle en vigueur pour les professions médicales, avec notamment un salaire de 1.800 euros net par mois en début de carrière.

L’application systématique, et non simplement « conseillée » comme actuellement, du statut de praticien hospitalier serait de nature à corriger cette injustice et à reconnaître cette profession au niveau qu’elle mérite.

Les compétences des sages-femmes n’étant pas cantonnées à la préparation à la naissance et aux accouchements.

Le gouvernement serait-il enfin disposé à leur offrir cette juste reconnaissance ?

C’est la question que j’ai posé ce matin à l’Assemblée National :

"Vous avez mis du temps pour vous souvenir des oubliés du Ségur ! Mais il n’est pas trop tard pour remédier à cet oubli qui persiste, celui du statut."

Jean-Paul Lecoq - Grand oublié du "Ségur", j'ai interrogé... {HTML}
Le texte de ma question (PDF - 53.8 ko)
Le texte de ma question

La réponse du ministre est floue, il parle pour ne rien dire, il contourne le vrai problème... La réponse à trouver entre les lignes, c’est bien ce que l’on peut craindre : il n’y a rien de fait à ce sujet, et le gouvernement ne compte pas s’y pencher !

Pour précision, j’ai posé cette question dans le cadre de ce que l’on appelle une séance de "questions orales sans débat" : les députés ont une discussion de 6 minutes avec un ministre. Il n’y a dans l’hémicycle que les députés qui viennent de poser leur question et ceux qui vont poser les suivantes, c’est pourquoi nous sommes moins de 10 dans l’hémicycle.