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Soirée des voeux : les nouveaux horizons du NOUS contre leurs logiques du JE

D 25 janvier 2019    


25 janvier - Traditionnelle réception des voeux organisée ce soir avec ma suppléante Nathalie NAIL et mon équipe parlementaire, salle des fêtes de Graville au Havre.

Texte de mon intervention (PDF - 175.7 ko)
Texte de mon intervention
Presse Havraise, 28 janvier 2019 (PDF - 1.2 Mo)
Presse Havraise, 28 janvier 2019
Discours des vœux de Jean Paul Lecoq - YouTube {HTML}

L’occasion de présenter mes voeux, "pour vous même et pour vos proches bien entendu, mais au-delà, des vœux collectifs pour une vie, une ville, une société et un monde meilleur. Rien que ça oui, et pas moins ! Et que personne n’ose venir nous dire que ce n’est pas possible. D’autant qu’un urgent besoin de justice, d’humanité et de paix s’exprime avec cette nouvelle année..."

L’occasion surtout de valoriser le NOUS : "NOUS merci… Pour ce que nous avons fait ensemble, pour ce que nous avons partagé. NOUS aussi… Pour ce que nous pouvons faire ensemble, pour ce que nous allons partager.

• Le NOUS qui transforme l’impossible en possible,
• Le NOUS qui mobilise, lutte et résiste,
• Le NOUS qui construit, transcende et invente,
• Le NOUS qui soutient, protège et réconforte,
• Le NOUS qui émancipe, rassemble et fédère."

Et de dénoncer les partisans du JE : "NOUS justement, vivons à une époque où le prétendu monde nouveau consisterait à atomiser les collectifs, à isoler les gens, à les mettre en compétition, à les sélectionner :

• Entre les méritants et les indignes,
• Entre les courageux et les fainéants,
• Entre les irréprochables et ceux qui déconnent,
• Entre ceux qui sont nés ici, et ceux qui viennent d’ailleurs,
• Entre ceux qui réussissent et ceux qui ne seraient rien…

Mais qui peut prétendre pouvoir, de sa plus tendre enfance jusqu’au crépuscule de sa vie, demeurer d’une égale santé physique et psychique ?

• D’être récompensé de ses efforts journaliers, en disposant constamment des revenus lui garantissant une existence aisée ?

• Qui se sent assez arrogant pour aller faire la leçon à autrui ?

• Qui peut s’arroger le droit de trier des êtres humains, et d’ailleurs selon quels critères ? Et surtout à quelles fins ?

• Qui se considère ainsi comme le patron suprême de tout un peuple, d’une nation dans laquelle chacun serait sommé de réussir, ou de se terrer et de se taire.
Et ne voyez pas ici que la critique portée à l’encontre de l’actuel président en exercice, pas plus que de ses ministres, du 1er au plus sinistre.

Leur suffisance, mais aussi leur ignorance des réalités des gens et de la vraie vie, leur mépris, je les rencontre pareillement :

• Parmi leurs disciples à l’Assemblée,
• comme parmi leurs pairs à Bruxelles,
• à Paris dans les ministères,
• ou à la tête de nombre de directions.

Ils disent et ils construisent du JE, en s’étonnant soudain de ces manifestations, de ces revendications, de ces drôles de gilets jaunes ou de ses peuples qui osent défier leurs décisions par des mobilisations, ou par des referendums dont les résultats sont présentés ensuite comme le fruit de manipulations.
Car ils détiennent bien entendu la vérité absolue.

Ils savent ce qu’il faut faire et surtout ne pas faire.

Ils fixent les feuilles de route, sortent les chronomètres, fixent les quotas, calculent les ratios.

Ils jouent quelquefois de la carotte, mais préfèrent toujours le bâton.

Et, à l’arrivée, pendant que les richesses s’accumulent dans les mêmes poches, 26 milliardaires possèdent désormais à eux seuls la moitié des richesses de l’humanité :

• la pauvreté s’étend,
• les précarités progressent,
• le chômage s’enkyste,
• la détresse gagne dans les rangs de tous autres,
• les droits régressent…

Jusqu’à ce que la colère explose."

Je suis revenu sur les enjeux européens à l’aube du Brexit et des élections du printemps, avant de m’arrêter sur les luttes en cours dans notre pays pour plus de justice sociale, fiscale et territoriale, et pour plus de démocratie.

"Le NOUS de la Nation" en quelque sorte, avant de parler du "NOUS de la cité".

J’ai parlé des enjeux locaux, des grands sujets et projets, des propositions que je défends, de la nécessité que Le Havre fasse enfin entendre sa voix au lieu de tout miser sur son image...

"Car ce Havre qui doit s’inscrire en capital, a besoin de trouver l’énergie et le souffle de l’espoir... Retrouver le sens du NOUS.

Si nous oublions notre vocation de bouclier social, alors tout ce que nous pouvons construire par ailleurs sera vain.

La réelle attractivité d’un territoire se mesure d’abord à la qualité de vie.

Aucun slogan, aucune belle image, aucun élément de marketing territorial ne s’y substituera".

J’ai donc surtout parlé des gens, de cette richesse constituée par les forces vives de notre territoire qui sont organisées et savent se mobiliser en fabriquant du NOUS, du sens du collectif...

"Tous méritent notre respect et notre soutien. Comme ils méritent le respect et le soutien de l’État commun.

Autant de sujets, autant d’enjeux, autant de NOUS pour lesquels je suis constamment en mouvement.

À l’Assemblée, dans les ministères et autres centres de décisions, dans mes démarches auprès des directions des administrations et des grandes entreprises, dans mes déplacements en France, à Genève ou l’ONU, et, bien entendu, dans la rue ! Quand il le faut.

Et il le faut souvent…

C’est tout de même aberrant dans une démocratie, qu’il faille à ce point lever le poing serré pour pouvoir se faire entendre !"

J’ai aussi évoqué notre nouvelle intercommunalité et ses enjeux, et expliqué pourquoi je n’étais pas candidat, pour l’instant, à sa présidence. Clin d’oeil pour les municipales de l’année prochaine pour lesquelles je suis "disponible si les conditions du rassemblement sont réunies.

Et je ne parle pas seulement du rassemblement des organisations politiques partageant un socle de valeurs communes, je parle d’un rassemblement plus large de celles et de ceux qui aspirent à voir cette ville et ses habitants gagner de nouveaux horizons.

Un rassemblement sans exclusive et sans exclusion, porteur d’un projet fort et novateur pour cette ville, et surtout pour tous ses habitants.

Pour son port, son industrie et son tissu économique, pour sa jeunesse, pour son présent et son avenir."

Avant de conclure sur l’urgence écologique, planétaire comme locale, et sur l’impérieuse nécessité de la paix, du respect des droits des peuples, du désarmement.

"Nous sommes mobilisés pour construire une alternative à un système insensé, cette doctrine libérale qui broie et qui gâche des vies humaines.

Ce besoin d’humanité que je ne cesse de porter, pour notre Havre, notre pays, notre Europe et tous ses citoyens.

Un besoin d’humanité mondial tout autant, sur cette planète qui produit, par les êtres humains qui la peuplent, sa meilleure promesse comme son pire cauchemar.

L’urgence écologique, l’urgence sociale, l’urgence des droits, l’urgence de la paix et de la concorde, est donc désormais visible partout."

Une intervention qui s’est achevée par une conviction : "Le JE ne peut s’épanouir qu’à l’ombre du NOUS." et un appel : "Raison essentielle pour laquelle je NOUS souhaite une année pleine d’espoirs et d’énergie, pour une vie meilleure, sur notre terre, dans notre pays, comme ici : Au Havre et sur la Pointe de Caux, dans notre Estuaire.

Bonne année à Tous !".

Presse-Havraise du 28 janvier :