Mon message de solidarité à l’Union Nationale des Retraités de la Police

23 novembre - Malheureusement absent pour raison de santé de l’assemblée générale de l’Union Nationale des Retraités de la Police qui tient ses travaux ce jour à Caucriauville, j’ai tenu à transmettre aux participants mon message de solidarité.

La sécurité publique est un pouvoir régalien de l’Etat, donc un devoir régalien de l’Etat. Comme pour la justice, la santé et l’éducation notamment, la seule logique qui devrait primer est celle des besoins à couvrir pour assurer en toute circonstance et en tout lieu du territoire national, la sécurité des personnes et des biens.

Ces budgets doivent donc être épargnés des logiques d’austérité, de rationnement. Tout est une question de choix dans l’un des pays les plus riches du monde qui bat désormais chaque année des records de richesses.

Les policiers et les gendarmes assument au quotidien des missions essentielles, en exerçant un métier difficile figurant parmi les plus exposés pour leur propre intégrité. Ils le font par vocation, pour des valeurs, par attachement à la République, au pays.

En retour, le minimum qui leur est du c’est de la considération et de la reconnaissance bien sur, aussi bien pendant leur carrière que pendant leur retraite, mais c’est surtout des moyens à la hauteur. Pour leur équipement, pour les conditions d’exercice, pour leur rémunération, pour leur pension.