Quel avenir pour les centres gratuits de dépistage et de diagnostic des Infections sexuellement transmissibles ?
21 septembre 2018
(Article mis à jour le 21 septembre)
21 septembre - J’ai reçu un courrier de réponse de l’Agence Régionale de Santé suite à mon interpellation du début du mois. Un courrier qui se veut rassurant et qui, surtout, réaffirme la nécessité de maintenir ces différents centres, notamment sur Le Havre. C’est toujours ça. Attendons désormais de connaître le nom du nouveau gestionnaire pour garantir un maintien de tous les accueils, sans interruption de service.
1er septembre - J’ai pris connaissance, par communiqué de presse du Département de Seine-Maritime, du désengagement de cette collectivité, à compter du 1er janvier prochain, comme structure porteuse de gestion des centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles, les CeGIDD, présents sur notre département.
J’imagine, comme indiqué dans ce communiqué, que l’Agence Régionale de Santé (service de l’Etat) conduit actuellement les démarches nécessaires dans le but de trouver et de conventionner avec un nouvel organisme capable d’en reprendre la gestion, ne doutant pas de sa volonté de maintenir ce dispositif utile dans un contexte de recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment chez les jeunes.
J’avais d’ailleurs noté que ce dispositif était repris dans les orientations du schéma régional de santé présenté récemment.
Si je regrette la décision prise par le Président du Département et sa majorité, estimant que cette collectivité demeure la plus à même de garantir une action et une présence efficiente sur tout le territoire départemental, je m’étonne qu’elle n’ait pas été discutée préalablement avec l’ARS, par exemple lors de leurs échanges relatifs au projet régional de santé, afin de lui permettre d’anticiper un passage de relais avec une autre structure adaptée à cette mission.
Car les délais qui lui sont désormais impartis pour assurer cette continuité de service me paraissent hypothéquer cette perspective.
J’ai saisi par courrier la Directrice de l’Agence Régionale de Santé pour avoir confirmation ou obtenir des précisions, sur la genèse de cette décision.
Mais au-delà, je souhaite obtenir une assurance de sa part sur le maintien, au sein du futur dispositif de l’ensemble des centres CeGIDD de Seine-Maritime.