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Enfin un débat public sur la transition de notre zone industrielle... et on le doit à la CGT !

D 20 novembre 2024    


(Article mis à jour le 20 novembre)

20 novembre - À Arthur-Fleury ce soir, à Gonfreville l’Orcher, pour participer au débat public sur l’avenir de l’industrie chimique en vallée de Seine…

Enfin un espace de dialogue et d’échanges, de revendications, de propositions aussi, consacré à la transition dans l’industrie, et on doit cette initiative non pas au président de l’agglomération qui continue de refuser le débat pour la jouer solo, mais à la CGT !!

Merci à l’Union Départementale CGT de faire vivre cette nécessité de la construction collective d’un avenir industriel qui nous concerne tous, et pas seulement les dirigeants des grands groupes…

L’avenir de l’industrie, de notre zone industrielle, de ses emplois, des richesses produites ici, la question de l’indépendance industrielle du pays, celle de la sécurité, de la lutte contre la pollution… tous ces sujets doivent être travaillés avec les élus locaux, les travailleurs et leurs syndicats, les associations de riverains et de l’environnement, les chercheurs et universitaires…

Cette transition de l’industrie doit être planifiée à ciel ouvert, et sans perte d’emplois, avec des créations d’emplois même !

Il ne peut y avoir progrès économique, sans progrès social et environnemental comme ce débat le rappelle ce soir.

Mais il ne peut pas non plus y avoir d’avenir pour l’industrie sans l’acceptation des habitants. Ce niveau de tolérance qui est élevé chez nous est largement conditionné à la capacité de travailler ensemble et en toute transparence sur ces questions industrielles. Et conditionné aussi à ce que tout le monde y trouve son compte, soit entendu et respecté.

12 novembre - Depuis des années, j’alerte sur la nécessité de ne pas laisser la mutation de notre zone industrielle (ZIP) dans les seules mains des conseils d’administration des grands groupes et des cabinets ministériels.

16.000 familles vivent directement des activités de la ZIP, 32.000 en ajoutant les activités portuaires. Cela représente 1.000 établissements.

Des projets avancent, des investissements arrivent, mais en ordre dispersé et toujours sans concertation, ni vue l’ensemble, ni planification.

C’est une erreur, car face à ces enjeux tout le monde doit se sentir concerné, impliqué et respecté. Nous avons la chance de vivre sur un territoire marqué par un fort taux d’acceptabilité des activités industrielles, ce n’est pas le cas partout ailleurs. Ce n’est pas un hasard, mais le fruit de plusieurs décennies de travail collectif qui a permis de développer bien avant d’autres, une véritable économie circulaire sur la ZIP, de soutenir et même d’initier des projets utiles, de veiller à ce que l’emploi ne soit pas sacrifié ou encore de mettre en place une véritable politique de prévention et de gestion des risques technologiques (dont un PPRT, Plan de Prévention des Risques Technologiques, exemplaire et précurseur).

Je plaide donc pour que cette nécessaire transition écologique de l’industrie soit aussi appréhendée de manière collective, en associant tous les acteurs du territoire : Etat et industriels, mais aussi élus locaux, associations de riverains et de l’environnement, chercheurs, universitaires... et bien sur les salariés et leurs organisations syndicales.

Nous pourrions créer une instance collective à cet effet, et, dans un premier temps, mettre toutes les cartes sur la table à partir d’Assises consacrées à la transition écologique de l’industrie sur notre territoire.

Des initiatives pour bien veiller aussi, c’est fondamental, à ce que le progrès économique soit toujours associé au progrès social et environnemental.

Maintes fois proposées, et toujours pas entendues par le président de l’agglomération Edouard Philippe, ces propositions sont aujourd’hui reprises par l’Union Départementale CGT qui organise un débat public à Gonfreville l’Orcher. Je m’en réjouis et je salue cette initiative utile. Je m’y associe bien volontiers.

Rendez-vous, salle Arthur-Fleury, mercredi 20 novembre à 18h00.

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