Le gouvernement veut encore jouer avec la sécurité du nucléaire civil
5 mars 2024
(Article mis à jour le 5 mars)
5 mars - En Commission, le projet gouvernemental de suppression de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) vient d’être rejeté par 23 voix contre 21... Mais la bataille n’est pas terminée !
4 mars - Et rebelote ! Mis en échec l’année dernière par l’Assemblée dans son projet de fusionner de force l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire au profit de l’Autorité de sûreté nucléaire, le gouvernement revient à la charge, au mépris du Parlement (un classique venant de lui) et au mépris des salariés (un classique aussi) comme de la communauté scientifique...
Son objectif, faire des économies et aller plus vite que la musique dans le renforcement du nucléaire, sur le dos de la sécurité ! Inacceptable.
Une telle réforme risque de désorganiser le système actuel de la gouvernance de sûreté nucléaire et d’entraîner une faille dans le l’instruction des dossiers de sécurité.
Avec les salariés des deux agences et avec de nombreux autres parlementaires, je m’y oppose ! Nous refusons un quelconque manque de transparence du nucléaire !
Rappel de l’épisode précédent... |
Sureté nucléaire : NON à un projet de fusion inquiétant et en catimini http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article1474 |