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Carte scolaire 2021 : Elus normands, nous demandons le gel des fermetures de classes et des baisses de dotation horaire pendant la crise sanitaire

D 5 février 2021    


5 février - Avec Céline Brulin, Hubert Wulfranc, Sébastien Jumel et de nombreux autres élus normands, je demande au Ministre un moratoire sur les fermetures de classe, les baisses de moyens dans le secondaire et les fusions d’établissement.

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Plus de 200 élus normands demandent un gel de la future carte scolaire {HTML}

"Actuellement en préparation, la carte scolaire 2021 ne correspond ni la nécessité de respecter les règles de distanciation physique, ni au besoin d’accompagnement renforcé des élèves.

Les premières décisions annoncées traduisent en effet des fermetures de classes, y compris en REP, risquant de surcharger les effectifs en maternelles et primaires et, plus encore, dans les collèges et les lycées où les Dotations Horaires Globales sont souvent très inquiétantes. Des dispositifs favorisant l’inclusion des élèves en situation de handicap sont menacés, comme des options ou des enseignants de spécialité, avec le risque d’accroître les inégalités entre citoyens et territoires.

Le confinement et l’interruption scolaire du printemps dernier, les cours en distanciel rendus nécessaires en lycée compte-tenu des effectifs par classe, la mise en œuvre des protocoles sanitaires qui sollicitent fortement l’ensemble des équipes, les risques sanitaires qui risquent de rester une réalité pour quelques mois encore, ...tout cela justifie une élaboration des mesures de carte scolaire tournant le dos à une gestion strictement comptable, dans la plus grande concertation avec les acteurs de terrains.

Nous rappelons le rôle déterminant des élus locaux dans leur capacité à s’adapter, et dans leur connaissance du territoire, des projets de logements engagés et de l’importance de l’école pour la vitalité des communes.

L’an passé, grâce à la mobilisation commune de parents d’élèves, d’enseignants, d’élus locaux, de parlementaires, plusieurs centaines de postes avaient pu être créés, à pareille époque, pour faire face à la situation sanitaire et au risque d’accroissement des inégalités. Aucune école rurale n’avait pu fermer sans l’accord du maire. Nous demandons que de nouveaux moyens soient débloqués cette année. La situation sanitaire, le rebond épidémique et toutes ses conséquences humaines, sociales, économiques exigent une attention et un soutien particulier aux enfants et aux jeunes.

Les regroupements ou les fusions d’établissements, fortement incités par les autorités académiques, doivent être suspendus. Tout plaide en effet pour des établissements de proximité, à taille humaine. L’égalité républicaine commande également que l’ensemble des établissements du second degré disposent d’une offre d’enseignement large et attractive.

Élus locaux de tous horizons, mobilisés depuis des mois avec nos collectivités, pour contribuer, aux côtés de l’Education nationale à maintenir une école de proximité, de qualité et de réussite aux enfants et aux jeunes de France, nous demandons aujourd’hui au ministre de l’Education Nationale le maintien de l’ensemble des moyens dévolus jusqu’alors aux établissements scolaires et un moratoire sur les mesures envisagées pour la rentrée."

Les alertes connues à ce jour sur la circonscription concernant la dégradation des conditions d’enseignement prévues pour la rentrée, malgré la crise sanitaire que nous affrontons :

Education : Alerte sur la baisse de moyens dans le second degré
http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article1021