Mon hommage ému à Marielle de Sarnez et intervention sur les ressources de l’Europe

13 janvier - Avant toute chose, je tiens à exprimer ici ma très profonde tristesse en ayant appris le décès de Marielle de Sarnez qui était la présidente de la commission des Affaires étrangères.

D’une rare intelligence politique, sans jamais de compromission, elle a su faire de cette commission un espace d’échange et de liberté entre parlementaires et avec l’exécutif, avec un esprit d’indépendance magnifique qui manque beaucoup dans cette législature.

Elle manquera aussi par son engagement sans concession pour un monde plus juste et plus propice à la paix.

Je souhaite que notre commission continue sur le chemin que Marielle de Sarnez a pavé pour nous : écoute, réflexions, exigence de la liberté, et sérieux du travail politique.

Je pense que le plus bel hommage que nous puissions lui rendre est de continuer à travailler tous ensemble. Même si évidemment sa présence nous manquera beaucoup...

La commission des Affaires étrangères portait cet après-midi sur la question des ressources financières de l’Union européenne. Je suis intervenu pour dénoncer l’hypocrisie du gouvernement qui consiste à demander des ressources alors qu’il passe son temps à supprimer les droits de douane dans le cadre d’accords de libre-échange destructeurs pour l’économie et pour l’écologie.

Je suis aussi revenu sur la question des ports-francs, question fondamentale pour l’avenir des ports maritimes français et européens.

Mon intervention en Commission des affaires étrangères cet après-midi :